Article publié le 9 décembre 2020.
Étendue par décret de trois fichiers de "sécurité publique"
Ces fichiers permettront le fichage massif de militantes et militants politiques, de leur entourage (notamment de leurs enfants mineurs), de leur santé ou de leurs activités sur les réseaux sociaux.
Les fichiers concernés :
Pasp Prévention des atteintes à la sécurité publique
EASP Enquêtes administratives liées à la sécurité publique
Gipasp Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique
gérés par la police et la gendarmerie, pourront être "enrichis" de nouvelles données : les "opinions politiques", les "convictions philosophiques ou religieuses" et non plus seulement les "activités". Egalement par les "données de santé révélant une dangerosité particulière", les "données (...) relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques"...
Visiblement les fichiers étaient déjà abondés des ces données jusqu’à présent illégales ce que le gouvernement a voulu légaliser a posteriori.
Le dossier de La Quadrature du Net
Un article du Mondesur le sujet, daté du 7 décembre 2020