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Article publié le 17 novembre 2023.

La direction doit cesser de mettre en danger les agents en cas d’événement climatique sérieux

Le matin du 2 novembre, tout le nord-ouest du pays a été balayé par des vents violents à l’occasion du passage de la tempête Ciaran, qui était annoncée depuis plusieurs jours. Dans plusieurs régions, les transports en commun ont été interrompus dès la veille au soir et les préfectures ont conseillé aux populations de différer ou d’annuler leurs déplacements.

Nous ne comprenons pas pourquoi, alors même que le gros de la tempête est passé pendant les heures de trajet domicile – travail, l’Insee n’a pas permis aux agents qui le souhaitaient d’obtenir des autorisations spéciales d’absence ou de se placer en télétravail exceptionnel.

En se limitant à la possibilité de poser une journée de télétravail ponctuel, l’Insee a fait fi des agents auxquels ce droit n’est pas ouvert : les nouveaux et nouvelles arrivant·e·s, les agents qui n’ont pas fait de demande annuelle de télétravail.
Des agents ont donc dû utiliser leur véhicule personnel et braver des vents dangereux et des routes obstruées par des branches, tout en espérant ne pas recevoir un tronc sur la tête, pour se rendre sur leur lieu de travail. Certains nous ont dit avoir eu peur.

Les directrices et directeurs d’établissements sont responsables de la santé de leurs agents. Il n’était aucunement raisonnable de faire prendre ces risques à des agents qui habitent parfois à plusieurs dizaines de kilomètres de leur établissement.
Nous n’acceptons pas que des agents de l’Insee aillent travailler la peur au ventre parce que la direction n’a pas voulu prendre la mesure d’un événement climatique pourtant annoncé depuis plusieurs jours.

Nous demandons donc la publication rapide d’une note claire qui permette une application locale automatique lorsque les conditions climatiques l’exigent !

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