Article publié le 29 juin 2021.
Mobilité des C et B : année déplorable
Les résultats de la campagne sont sortis le 23 juin !
C’était la 2e campagne en version Lignes de Gestion (LDG), ce qui s’est traduit par un black out de la direction en GT de CTSD : pas d’information sur les candidatures, mais surtout refus de la directrice de discuter de tout cas individuel en GT.
En fait cette posture a abouti à ce que nous ne puissions discuter d’aucun poste puisque forcément il y a bien un ou une agente (au moins) sur le poste, et un ou une agente qui postule (ou pas) !
Aucune discussion à part des tableaux statistiques par service : autant dire que la direction fait ce qu’elle veut, et sans regard possible de notre part !
Quel bilan tirer de cette campagne ?
Toujours pas de coordination avec la DG et des postes vacants
Une petite semaine d’ouverture de poste possible en décembre pour pouvoir participer à la campagne de la DG : mieux valait ne pas être en congés à ce moment-là, ou avoir le nez dans le guidon dans autre chose. En temps normal les contacts dans les bureaux, couloirs, etc. peuvent compenser, mais là, en télétravail… il faut avoir l’œil sur sa messagerie.
Cette campagne s’est donc déroulée de manière assez bancale, avec un premier jet de résultats le 20 mai, puis la campagne DG le 18 juin, puis le 2e jet de la campagne le 23 juin.
Vont suivre les conséquences : que fera la direction des postes non pourvus ?
4 postes fermés
– 1 à Sirene alors que les « bénéfices » attendus de la nouvelle application ne se font pas encore sentir ;
– 3 au Sed avec le départ forcé de 3 agentes qui a été géré de manière catastrophique, dont un départ forcé d’une agente alors que sa collègue voulait partir à sa place. Nous voulons tirer au clair les dysfonctionnements qui ont abouti à cette maltraitance et au maintien, pendant plusieurs mois dans l’incertitude sur leur sort, de 7 agentes. Il est impératif de ne plus jamais répéter un tel dysfonctionnement, à commencer l’an prochain avec 2 autres postes à fermer.
Les interventions de nos représentants en CHSCT des Yvelines (comité hygiène et sécurité et conditions de travail) ont abouti à ce que le président de cette instance demande un rapport à la directrice. À suivre donc.
Très peu de mouvements...
14 mouvements dont 3 obligatoires dus aux fermetures de postes, 2 arrivées de Céfilien·ne·s : seul-e-s 9 agent·e·s C et B ont bougé de leur propre chef cette année !
...et des ruptures d’égalité entre agents : en effet, des agentes du pôle achat n’ont pas été informées qu’elles pouvaient candidater sur le poste redéfini en cours de campagne (de correspondant immobilier – adjoint au chef de pôle) : quel manque de reconnaissance.
La division DPCEM est toujours en difficulté à l’issue de la campagne, avec 2 postes vacants : ce travail intéressant, mais avec des contraintes et surtout une charge de travail peu reconnue par la direction, aboutit à ce que 4 agents ne puissent pas en partir, faute de candidatures pour les remplacer.
Au final, nous demandons :
– Des postes intéressants et en nombre suffisant à la DR pour les C et les B ;
– Un calendrier coordonné avec la DG permettant l’accession aux informations de toutes et tous ;
– De la transparence à toutes les étapes de la campagne ;
– Le respect des agents et l’arrêt des maltraitances
Le 29 juin 2021