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Article publié le 25 juin 2020.

Saint-Quentin-en-Yvelines : CR du GT du 22 juin 2020

Ce GT a traité principalement des retours en bureau et sur le terrain pour les enquêtrices et enquêteurs.

Retour des agents en DR

Le message envoyé à l’ensemble des agents jeudi dernier sur la restriction des ASA pour garde d’enfants est inadmissible. De plus aucune consigne nationale n’a été édictée en ce sens.
Nous demandons donc de la souplesse dans l’examen des retours des agents concernés. Outre le fait qu’ils sont peu à l’être, il est tout à fait possible d’autoriser, sur les ASA non contingentées, les parents dont les enfants ne sont pas accueillis toute la semaine à l’école.

La direction explique que c’était une consigne nationale : si elle reconnaît que le message n’était pas clair, elle ne reconnaît pas non plus qu’il s’agissait d’une erreur. Un message au cas par cas a été envoyé aux agents concernés pour rectifier.

Nous demandons qu’un message général soit fait à tous les agents car ce type de message restrictif n’est pas acceptable. La direction refuse : ce message participait sans doute du maintien d’un climat punitif.

Les calendriers de présence ont été établis entre hiérarchie et agents jusqu’à début juillet. Cela prend du temps et demande aux agents comme à la hiérarchie de répondre à des contraintes diverses.
Nous demandons que les calendriers ne soient pas modifiés : ce n’est pas parce que le président de la république a prononcé un discours que tout le monde doit être au garde à vous dans la journée. Une semaine de plus ne modifiera ni le monde ni même l’Insee. D’autant qu’il y a des regains épidémiques dans plusieurs départements dont les Yvelines.

La directrice renvoie à la responsabilité de la hiérarchie qui avait prévu des calendriers trop à l’avance : selon elle sa consigne de début juin était de faire des calendriers pour 2 semaines seulement. Elle souligne des pressions bien plus fortes du niveau national pour réaliser un retour des agents sur place.
Les agents en bureaux seuls notamment doivent revenir plus souvent. S’il y a un réel regain épidémique dans les Yvelines on reviendra en arrière.

Comment doivent faire les agents pour prendre leurs délais de route ?

L’appli ne le permet toujours pas : la direction va faire un tableau de suivi pour que les agents puissent poser des congés. La direction a désormais les moyens de connaître les soldes.

Le réseau de la DR connaît des ralentissements en cas d’utilisation de Zoom notamment avec la vidéo. Nous rappelons que les consignes sur l’utilisation n’ont pas été claires dans tous les services et demandons un rappel à tous les encadrants des désagréments que cela cause aux collègues qui ont besoin d’un réseau pleinement efficace.
La direction répond qu’un nouvel outil de visio est prévu.

Pendant le confinement et après, certains travaux ont été réalisés en mode « dégradé » c’est-à-dire avec souvent des conditions de travail dégradées pour les agents. Nous demandons que ces conditions dégradées ne servent pas de modèle à faire perdurer, comme cela a pourtant été mentionné dans un compte rendu de chefs de Sed pour la réalisation d’opérations-éclairs.
Nous dénonçons cela : être réactifs, ok, mais dire que ce qui s’est fait dans l’urgence sans même interroger les agents sur les conditions de travail dans lesquelles ils ont travaillé est inadmissible.

La direction répond sur le cas particulier que nous dénonçons. Cela suit aussi des préconisations de l’inspection générale de faire plus jouer les réseaux régionaux pour faire des réponses rapides.
La directrice se veut cependant rassurante en précisant que c’est la direction générale qui pousse à ça mais que les DR demandent les ressources en adéquation. Mais la direction générale est très directive sur ce sujet.

Bâtiment / sécurité physique

Une vague de chaleur est prévue cette semaine : nous demandons que les conditions de sécurité sanitaires de la climatisation soit garanties et qu’elle puisse être remise en marche, y compris avec un niveau de soufflerie suffisant.
A défaut nous demandons qu’il n’y ait pas de bureau avec plus d’une personne pour que ces agents puissent faire marcher un ventilateur.

La direction répond que la climatisation est passée en mode froid (aucun message n’avait été fait). La direction va surveiller la température et voir la possibilité d’utiliser les ventilateurs. Idem pour le fait de « pousser » la climatisation. Pour les bureaux avec agent seul il n’y a pas de problème pour le ventilateur et clim poussée.
La direction répond également que les stores doivent être baissés lorsqu’il y a du soleil par temps chaud.

Le nouveau plan d’évacuation a été transmis aux agents mais il est peu lisible (pas de flèche sur le trajet rouge). De plus sur ce trajet sont présents les débris des fenêtres cassées de notre bâtiment, et des goulots d’étranglements sont possibles alors qu’ils se situent potentiellement sous le bâtiment qui serait en feu.

La direction convient que le cheminement n’est pas satisfaisant et va revoir le propriétaire à ce sujet (mais la première réponse de ce dernier a été que le schéma avait été validé, notamment par les pompiers).

Nous demandons la prise en charge des fenêtres fissurées : il semble que leur solidité ne soit finalement pas assurée (vu la casse déjà arrivée).

La direction répond que le propriétaire est passé dans tous les bureaux il y a quinze jours. La direction attend les suites à donner. Depuis les premières vitres remplacées, le propriétaire ne remplace plus les vitres (car l’assurance ne rembourse plus, estimant que c’est un défaut de la construction).
Les vitres qui se sont cassées n’étaient pas fissurées, elles ont cassé brutalement.

Nous demandons que soit fourni aux agents allergiques, des gels et lingettes virucides mais non alcooliques.
La direction demandera une préconisation au médecin de prévention

Retour terrain des enquêtrices et enquêteurs

La livraison des équipements de protection s’est mal déroulée pour certain-e-s enquêtrices et enquêteurs : pas prévenus du passage, obligé-e d’aller le chercher loin du domicile dans un dépôt, conditions de propreté plus que douteuses… Nous demandons la sollicitation d’un autre transporteur.
La direction répond qu’il y a eu quelques ratés mais pas plus.

Le retour sur les masques à lanières est plutôt négatif. Même si ces masques sont réputés être plus protecteurs, leur praticité est indispensable, sinon les agents ne les utiliseront pas. Nous demandons que, sauf avis contraire individuel, les agents aient des masques à élastiques.

La direction a fait un sondage sur les masques à lanières : peu de réponses et les agents sont partagés. De plus les retours montrent que les masques sont alternativement portés et retirés ce qui pose un problème. Il est vrai que les masques sont pénibles à supporter.
Le choix lanières / élastiques sera proposé pour les prochaines livraisons.

Les fiches Opale n’ont pas été renvoyées à toutes et tous car les CR d’entretiens ne sont pas tous partis. Nous demandons donc qu’ils soient bien envoyés en même temps que les feuilles Opales actualisées (à la marge).

La direction répond qu’il n’y a pas forcément possibilité d’éditer des feuilles antérieures : elle va faire son possible

Les volontaires pour les tests de retour sur le terrain sont plutôt….des enquêtrices et enquêteurs qui ne sont pas en CDI. Cela paraît une étrange coïncidence. D’autant que certain-e-s ont pu dire qu’ils elles voulaient retourner sur le terrain car ils-elles avaient beaucoup d’enquêtes à faire : il y a donc une inquiétude qui ne devrait pas être.

La direction n’a pas analysé cela. Mais elle déclare également que certaines enquêtes ne seront pas rattrapées, notamment TeO, avec les effectifs actuels et le programme de travail actuel.

Quels retours de la part du réseau et comment les enquêtrices et enquêteurs appréhendent le retour sur le terrain ?
La direction répond que les contacts entre RTE et enquêteurs s’est fait régulièrement. Et notamment la semaine dernière un appel général a été fait : les retours sont plutôt positifs. La majorité des enquêtrices et enquêteurs déclare se débrouiller pour éviter les transports en commun. Peu expriment une appréhension pour retourner sur le terrain : mais la direction passera par les assistants de prévention pour essayer de creuser la question.

Nous alertons également sur la charge de travail des prix, alors que les relevés ne se font pas de façon tout à fait normale.
La direction répond que les tournées actuelles ne sont actuellement pas les tournées initiales, donc elles sont a priori plus courtes. La direction ne sait pas à quelle date les tournées habituelles.

Sécurité des données personnelles des agents de la DR

La liste des numéros de téléphone personnels des agents a été disponible à toutes et tous sur le serveur collaboratif. Suite à signalement d’agents elle en a été retirée.
Nous demandons :
• l’information aux agents que leurs données personnelles ont été accessibles malgré l’engagement de la direction.
• la rédaction d’une note pour l’utilisation des serveurs : ce qui peut y figurer, ce qui ne peut pas, la nécessité de protéger la confidentialité des données qui y figurent. Dispositif de vérification de ces dossiers.
• la réalisation rapide d’un mini audit dont les représentant-e-s du personnel seront destinataires, pour expertiser la totalité des dossiers présents sur les serveurs (y compris ceux à accès réduit) et analyser les fichiers à détruire.

La direction répond que le fichier des personnes s’est trouvé là par accident ou mauvaise manipulation. Les droits ont sauté, sans qu’on sache encore pourquoi, et le fichier s’est trouvé accessible à tout le monde.
La direction déclare avoir fait un nettoyage de nombreux fichiers sous serveurs, et a demandé à comprendre comment cet incident a pu avoir lieu.
Nous maintenons nos demandes.

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