Article publié le 5 mai 2022.
Hauts-de-France - CGT et SUD : compte-rendu de la réunion du 28 avril avec la direction
Jeudi 28 avril a eu lieu le premier groupe de travail entre les élus du personnel et la directrice régionale. L’ordre du jour portait sur l’organisation au SNDI, les travaux à Amiens et à Lille (SED), et sur le suivi du plan d’action à la DEM.
Sur l’organisation au SNDI, la CGT et Sud ont insisté sur le manque de perspectives pour les agents des groupes Informatisation et Intégration. Les travaux n’ont pas encore été suffisamment portés par la direction et vont demander une vraie exigence en termes de changement de compétences. C’est une réorganisation sans anticipation. On change l’organigramme mais on ne connait pas la cible, et les effectifs continuent de baisser. Le risque est réel pour les agents (fonction, prime) mais aussi pour l’institut avec un risque d’aller trop vite vers une filière pas encore stabilisé, sans retour arrière possible puisque les agents s’en vont.
Pour les travaux d’Amiens, nous avons fait part de la satisfaction des agents, et suggéré une meilleure isolation phonique de la salle archive du Tourisme et du bureau de la cheffe d’établissement. Le matériel excédentaire (chaises notamment) pourrait être fourni aux agents, notamment dans le cadre du télétravail.
Pour les changements de fenêtres du SED, nous avons fait part de notre profond regret qu’il n’y ait pas eu, comme annoncé lors du dernier GT CTSD, d’échange avec les agents directement. Les équipes du SAR étaient prêtes à passer dans les bureaux, mais la direction n’a pas jugé utile d’impliquer les agents. Aujourd’hui, ce projet est devenu anxiogène étant donné le peu d’informations disponibles et le calendrier qui devient très serré. Nous avons donné notre accord pour la demande de jours de télétravail exceptionnel, en insistant pour que personne ne se voit imposer de télétravail supplémentaire. Nous avons également demandé à ce que d’autres solutions de bureaux soient étudiées.
Pour les DEM, la mutualisation des fonctions entre Lille et Amiens se met en place, avec un équilibre entre les deux sites à maintenir. Les accompagnements terrain reprennent progressivement sur Amiens alors que Lille attend le feu vert par les référents managériaux.
Concernant les formations bureautique et Outlook des enquêteurs, pratiquement tous les enquêteurs l’ont reçu sur Amiens. A Lille, il reste une partie d’entre eux qui ne l’ont pas suivie. Un point doit être fait avec les chefs de DEM et Prix. Une demande d’étendre cette formation sur une journée a été prise en compte : une ½ journée de formation et l’autre de mise en pratique.
Suite au début de l’enquête « autonomie », une demande de mise à disposition de masque FFP2 en nombre suffisant est demandée. Les enquêteurs seront informés de la mise à disposition de matériel (masques FFP2 et autotests).
A été soulevé le problème de la non attribution de charge spécifique aux enquêteurs experts d’Amiens. Le chef de Dem d’Amiens répond que le temps a manqué au 1er semestre pour s’occuper du problème mais que c’est en cours.
Enfin, le problème du non respect des remboursements des frais sur Lille au fil de l’eau (suite à la hausse du carburant) comme acté nationalement et localement a été évoqué : le chef de SES va voir où cela bloque.
Vous trouverez ci-dessous notre liminaire à ce GT.
Madame la directrice,
cette réunion est la première depuis votre arrivée à la tête de la Direction Régionale. Nous vous souhaitons la bienvenue, et souhaitons que le dialogue social soit plus apaisé et constructif qu’avec la précédente direction, et que les instances de représentation du personnel ne soient plus considérées comme une simple chambre d’enregistrement. Certains agents nous ont avoué ne pas vous avoir rencontré : nous ne pouvons que vous inciter à aller à la rencontre de tous les collègues de la DR, qui vous feront le meilleur accueil et vous présenteront les travaux sur lesquels ils travaillent.
Lors de ce GT, trois points majeurs sont au programme, l’organisation au sein du SNDI, les conséquences des travaux à Amiens et Lille et les organisations au sein des DEM d’Amiens et de Lille. Nous reviendrons plus longuement sur ces points en cours de réunion.
Nous tenons tout d’abord à vous alerter sur la question des effectifs et des travaux au sein de la DR.
Les effectifs continuent de baisser, notamment en ne remplaçant pas tous les départs à la retraite. Cela engendre des surcroîts de travail pour les agents restants. Ces flux tendus peuvent être tenus quelques temps mais à la longue, ils occasionnent des fatigues pouvant générer des burn-out. Nous vous demandons donc de faire tout pour garder les effectifs actuels au minimum.
Le nombre de postes vacants est en constante augmentation au sein de l’Insee, et notre établissement n’échappe pas à ce triste constat. Ces vacances de poste et les tensions sur les effectifs pèsent dans toutes les équipes, en particulier à Amiens qui connaît des problèmes d’attractivité. La campagne de mobilité des B et C est en cours, mais il est probable que des postes seront vacants. Nous voulons donc savoir quelle est votre stratégie pour répondre à ces difficultés. De manière plus conjoncturelle, des agents jonglent actuellement au SAR avec plusieurs fonctions suite à des départs en retraite non encore remplacés. Nous souhaitons avoir des précisions sur cette organisation, que nous souhaitons temporaire.
Lors d’un précédent GT, nous avons alerté sur des situations difficiles au sein du Sar ou de Sirene. Nous attirons cette fois votre attention sur le site Tourisme à Amiens. Les agents ont été informés qu’un prochain rapport de l’Inspection générale préconiserait une évolution des échantillons, donc une réduction des zonages de diffusion, ce qui mettrait en péril les relations avec le Comité régional du tourisme et des congrès (CRTC). Nous vous demandons, avec le chef de Sed et la cheffe d’établissement d’Amiens, de défendre la diffusion de ces informations à un niveau fin. Une nouvelle perte d’activité à Amiens aurait en effet des conséquences importantes à la fois au sein du Site Tourisme, mais aussi au sein de l’ensemble de l’établissement, avec l’idée que les travaux partent mais qu’aucun n’arrive. A terme, une telle perte de diversité des travaux ne peut qu’accentuer les problèmes d’attractivité de l’établissement.
Nous souhaitons également vous alerter sur les conditions de restauration des agents. A Lille, la fermeture pour 4 mois du restaurant administratif a été annoncée, sans qu’une solution de repli ne soit pour l’instant proposée aux agents. Nous demandons à ce qu’il y ait rapidement une communication sur les différentes possibilités qui se présentent, et que l’éventualité de permettre un accès à des tickets restaurant pendant la période des travaux soit ouverte. A Amiens, nous demandons un accès pérenne aux tickets restaurant pour les agents : les restaurants administratifs sont situés relativement loin et peu d’agents les utilisent. Une solution alternative doit donc être trouvée pour assurer à chacun la possibilité de se restaurer correctement à un coût acceptable.
Enfin, sur les questions de formation, nous demandons, comme au niveau national, qu’elles se tiennent au maximum en présentiel. La note parue récemment, demandant dans l’urgence de passer en distanciel, avec des annulations et du travail supplémentaire pour les formateurs, n’est pas comprise par les agents. Si certaines formations peuvent en effet se faire à distance, les échanges et l’apprentissage sont bien plus importants dans une salle partagée et de meilleure qualité.
Point divers non prévu : le nouveau local vélo nécessite une badgeuse à proximité comme prévu lors des précédents dialogues sociaux. L’entreprise n’est pas au courant de cette décision. Il est temps de lui en faire part avant la fin des travaux des pointeuses.
En conclusion, nous vous rappelons que le principal problème de notre DR est le manque de communication avec les agents. A ce titre, nous vous rappelons également que vous êtes la garante de la prévention des agents et vous demandons de tout faire pour rétablir la communication et la prévention.
Les représentants CGT et Sud de l’Insee Hauts-de-France