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Article publié le 31 janvier 2018.

Déclaration liminaire CGT au CTSD HSCT du 25 janvier 2018 - Lille

La santé des agents, la formation des acteurs RH ainsi que la prévention en matière d’hygiène et de sécurité, la promotion de la réflexion professionnelle en matière d’analyse des risques au travail … ces sujets seront cette année encore absents des débats de cette instance puisque le médecin de prévention de l’établissement amiénois n’est pas présent et que l’établissement lillois n’a plus de médecin du travail attitré depuis au moins 4 ans. C’est une des rares DR qui n’a plus de médecin de prévention : pour quelles raisons ? Nous redéposons notre vœu de 2016 et demandons au directeur d’intervenir pour obtenir le recrutement d’un médecin de prévention propre à l’établissement Insee lillois.

Depuis des années nous œuvrons pour un dialogue de qualité dans le respect des parties et la mise en place d’une véritable culture sur la santé au travail. Nous vous avons à plusieurs reprises alerté sur les difficultés liées à l’encadrement. A ce jour, nous attendons encore des réponses pertinentes. De ce fait, après une alerte sur l’ensemble du Comité de direction de la DR l’an dernier, nous avons été amenés à présenter une motion au CHSCT du Nord afin de soutenir tous les niveaux d’encadrement de la direction en terme de formation, d’accompagnement. Tout est à construire mais sans une véritable volonté de votre part, c’est peine perdue. Nous attendons de vous un positionnement clair sur ces sujets.

Au Sin, la réorganisation menée tambour battant l’année dernière ne convient pas à la nouvelle direction. De ce fait on recommence. L’excuse de la création du DSI ne nous convainc pas car le SGI lui-même assure qu’il n’y aura pas de retombées au SIN de Lille, du fait qu’il a déjà mené sa réorganisation. Les agents sont constamment dans l’incertitude, ce ne sont pas à notre sens des conditions de travail constructives et épanouissantes. En revanche, nous attendons toujours les formations à la conduite d’un projet pour les chefs de projet !

Au SED, la réorganisation est en phase de transition cette année. La première partie de la réorganisation s’est bien passée : association des agents à la réflexion, ateliers, débats se sont succédé pour aboutir à un consensus. La question que posent les agents actuellement est : comment la direction saura-t-elle transformer tout ce travail ? Saura-t-elle faire les choix appropriés pour permettre à cette nouvelle organisation de vivre ? La campagne de mobilité qui concerne tous les agents est également source de questionnement.

Au SES, tout se fait sans échange aucun ! On réforme, réorganise, restructure, fusionne régulièrement sans rien présenter, sans passer par les cases GT, CTSD voir CHSCT. Une situation peut devenir traumatisante sans pour autant relever de situation personnelle. L’opacité des processus de réflexion, le manque de retour aux agents, dénote d’un manque de transparence et de communication. Nous pouvons citer pour exemple la fusion Dem-Prix qui alimente toutes les rumeurs. Il y a un GT national qui réfléchit, un cadre lillois qui participe mais aucune discussion, pas de retour aux agents ou aux élu(e)s mais une inquiétude bien réelle des agents Prix qui se demandent ce que sera leur futur. Ou encore BRPP pour qui un GT serait le bienvenu pour anticiper l’avenir. De même pour Estel où là le sort du travail est réglé !

Pour Nautile, agents de bureau comme enquêteurs ne savent pas de quoi il en retourne : quels scénarios sont proposés par la DG ? Quels problèmes posent-ils ? Quelles solutions peut-on entrevoir ? Il est inconcevable voire inadmissible que le choix des futures zones d’enquêtes se joue en catimini et non au cours d’échanges entre agents, enquêteurs et administration, le tout en GT. Seul des échanges en toute transparence sur ces sujets permettront d’animer la division. Pire pour les enquêteurs qui sont isolés et qui peuvent subir des pressions répétées.
Pour le Duerp des enquêteurs, nous n’avons toujours pas l’assurance qu’il sera collecté dans de bonnes conditions. Pour rappel : nous avions demandé une journée à la DR par groupe de 10 enquêteurs durant laquelle une demi-journée serait consacrée au Duerp et l’autre à une formation métier ou CHSCT. Nous demandons le calendrier de ces convocations.

Quant au SAR tout est à reconstruire. Après de multiples réorganisations, fusions et suppressions de postes, les agents ont bien du mal à savoir quel sens donner à leur travail. Pour ceux qui y arrivent, ils sont seuls car le collectif de travail a explosé. Un service où la nouvelle direction devra s’attacher à recréer un collectif de travail avec des orientations qui répondront aux attentes du personnel de la DR. Un travail de longue haleine, qui devra instaurer de la confiance et cela passera par une division RH forte et reconnue pour le service qu’elle rendra. Là encore les agents attendent le choix de la direction !

La mise en place d’un service à l’écoute et organisé pour venir en soutien de l’encadrement sur les questions de santé et de condition de travail est pour nous une nécessité, d’autant que nous ne partons pas de rien. Il y a déjà des bases mais cela doit être réfléchi, organisé et porté par la direction. C’est dans ce sens que nous avons présenté au CHSCT du Nord du 15 décembre dernier une motion sur ces sujets, motion qui a été adoptée à la majorité.

Monsieur le directeur, vous qui nous avez assuré que la santé de vos agents est votre priorité, comment envisagez-vous de prendre en compte cette motion ? Et ne nous répondez pas par l’intervention de l’Aract car nous n’accepterons pas cette pirouette.

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