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Article publié le 27 août 2019.

A notre camarade Alain Guiheu

Notre ami et camarade Alain Guiheu nous a quittés.

Alain a été un des piliers et une des fortes personnalités de notre syndicat national CGT de l’Insee.
C’était son syndicat, sa famille, il était pour lui à la fois sévère et bienveillant.

Comment parler de toi, Alain, sans te revoir, généreux animateur des luttes syndicales, animé de colères tempétueuses et de rires homériques.
Ton sourire prévenant et tes coups de mains discrets, avaient fait de toi un personnage incontournable à la Direction régionale Bretagne de l’Insee.

Avec sa et notre chère Rose-Marie, partie trop tôt, ils formaient un couple qui a marqué l’Insee de Rennes.
On pouvait toujours compter sur lui pour s’indigner d’une injustice, et sur elle pour permettre sa prise en charge efficace et humaine.
Que de luttes il a menées, rassemblant une équipe syndicale positive et unie.

Il représentait tellement nos principes et nos valeurs : combativité sans faille, défense du service public d’information économique et sociale, mobilisation pour les libertés syndicales et démocratiques, et voir l’humain dans chaque cause sociale.

Les directeurs successifs de l’Insee Bretagne ont appris à le respecter, car il construisait le rapport de forces sur les revendications avant de participer à une négociation qu’il voulait honnête et transparente vis-à-vis des personnels.

Il a incarné sa révolte face à l’exploitation capitaliste par un engagement solide au Parti Communiste. Il a été adjoint au maire de Rennes sous cette bannière, apprécié et respecté des pompiers et de tous les agents de l’État qui dépendaient de son champ d’action. Populaire dans son quartier, aimé de toutes et tous, il incarnait une tradition populaire d’action sociale.

Au syndicat national, il a défendu pendant une période une orientation différente de celle de la direction du syndicat et la portait d’une voix puissante.
Les débats avaient lieu, les choses étaient dites, les désaccords formulés, son humour dévastateur réduisait en poudre ses contradicteurs. On votait et pour lui, le débat était terminé. La priorité était la lutte, tout le syndicat uni.

C’était également un bon vivant ! Dans les soirées des commissions exécutives nationales, il animait le clan des gastronomes transcourants, à cent lieues de tout clivage partisan. Et dans la vie quotidienne comme dans les réunions, son rire savait nous faire oublier les blessures du moment, les difficultés de la vie et du travail.

Nous aurions tant aimé que tu puisses contribuer à l’écriture de l’histoire de notre syndicat ! Mais ta santé n’a pas permis que ce souhait se réalise, hélas !
Alain, notre syndicat national unanime te salue respectueusement et partage le chagrin de ta famille, de tes proches et de tes camarades syndicalistes actifs et retraités, ou politiques.

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